Centre Culturel Français de Tripoli - Liban

Discours de M. Joseph Yacoub, ancien bibliothécaire, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire du CCF à Tripoli :

Son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur

Mesdames, Messieurs

C’est avec beaucoup d’émotion que je me retrouve aujourd’hui devant vous pour commémorer le cinquantenaire du Centre Culturel Français de Tripoli.

Entre le 9 décembre 1959 date de mon recrutement et jusqu’au 9 septembre 1997, j ai servi comme bibliothécaire au public tripolitain.

J’ai vu des générations de directeurs, enseignants, élèves et divers publics avides de savoir, à l’affût d’une connaissance approfondie de la langue et la de la culture française.

Les mots sont faibles pour écrire la joie et le plaisir de se retrouver parmi vous aujourd’hui.

Les moments les plus forts restent incontestablement les événements clés liés à la vie du CCF : l’histoire de l’ouverture maintenue contre vents et marées et la persistance de l’action culturelle.

La guerre civile 1975-1976, les événements qui ont frappé Tripoli dans les années 80, le dynamitage du centre en 1984, l’enlèvement et la libération de Mr Peyrolles sans oublier mon propre enlèvement pour quelques heures de tragédie et de danger en 1976 devant le siège du centre qui était à l’époque dans le quartier Jommayzate.

Tout cela fait défiler des moments forts et intenses qui ont marqué à la fois mon parcours personnel, le maintien et le rayonnement de la France à travers cette institution à Tripoli et avec le recul, vous voir tous comme témoins d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Continuez à oeuvrer tous ensemble pour une action culturelle française forte, innovante et cohérente afin que les nouvelles générations puissent s’imprégner de l’esprit du siècle des lumières et des valeurs de la république française : liberté, égalité et fraternité sans oublier république et laïcité.

Vive la France, vive le Liban, Vive Tripoli et Vive le CCF.